Résumé de Tanya par Mordekhay Dorfmann
TANYA CHAAR HAYIHOUD VEHAEMOUNAH CHAP 8 (2ePARTIE) : Volonté et intellect
Nous étudions dans ce chapitre l’unité parfaite de D’ « ah’dout pchouta », une unité qui n’est pas composée du tout. Pour illustrer cette idée nous nous arrêtons ici sur la différence entre volonté et intellect. L’intelligence n’est pas l’âme elle est une machine mise au service de l’âme par D’. Elle pourra donc capter des raisonnements qui existent indépendamment de nous et ensuite s’unir avec eux. Cependant cette idée ou raisonnement existe avant même que nous la comprenions, l’intellect qui comprend cette idée est donc lui aussi une entité à part entière, séparée de l’âme. La volonté en revanche ne peut exister en dehors de l’individu qui désire. Elle se rattache donc à l’âme elle-même d’où des volontés différentes chez tout un chacun. A l’inverse 2 personnes qui comprennent une même idée vont certes avoir des nuances différentes dans leur esprit mais ils ont tous deux compris la même chose. D’ailleurs le mot « ratson » volonté est composé des mêmes lettres que le mot « tsinor » le canal car la volonté est belle et bien le canal de l’âme. De part cette relation nous sommes tenté de dire qu’il y a là une unité parfaite entre l’âme et la volonté d’un homme (une « ah’dout pchouta »). Malgré tout, ceci n’est vrai que chez D’, chez l’homme l’unité entre l’âme et la volonté est certes subtile mais malgré tout reste composée.
D’où déduit-t-on tout cela ? Admour Hazaken répète par 3 fois que sentiments, intellect et volonté sont unis avec D’. Une première fois en les citant du bas vers le haut (les sentiments puis l’intellect et ensuite la volonté). En effet ici le Tanya présente les facultés qu’on pourrait croire différentes de D’ mais qui ne le sont pas. Il commence donc par parler des sentiments, partie la plus “extérieure” à D’… Les 2 autres fois le Baal Hatanya part du haut vers le bas – d’abord la volonté, l’intellect et ensuite les sentiments – il veut nous monter que ces forces sont parfaitement unies avec Hachem. Il commence donc par la chose « la plus évidente » à nos yeux i.e. la volonté qui est ce qui se rapproche le plus de l’unité parfaite chez l’homme
