TANYA CHAP 44 (1e PARTIE) “LES PORTAILS DE LA CONNAISSANCE” 5’20

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Il y a un vort, mot, Hassidique basé sur verset du saint Zohar : “Son mari est connu dans les portes”, verset que l’on lit dans Echet H’ail ( la femme vertueuse) le vendredi soir. Bien évidemment ici le mari symbolise D, la femme l’Assemblée d’Israël.
Le voici :
Les portes en hébreu , Chéarim, peut se comprendre aussi par les mesures. Avec cette lecture ont peut relire ainsi : D est aimé selon les mesures de chacun d’entre nous. Autrement dit l’amour porté à D varie selon nos capacités respectives! Cependant le Maître est unique, le même pour tous !
Il y a deux sortes d’amour : ” l’amour éternel” c’est l’amour de D issu d’une perception rationnelle, de la méditation et “le grand amour” perçu par celui dont l’annulation à D est totale. Ces deux catégories d’amour se déclinent en une infinité de gradations et de niveaux.
On peut déjà affirmer que concernant les mitsvot à accomplir un devoir identique incombe à chacun : Chabbat, Téfilines.. En revanche en ce qui concerne l’amour et la crainte de D cela dépend de la faculté de Daat de chaque individu. C’est à dire de la connaissance, de la force de concentration bref de l’attachement qui est inhérente et singulière pour chacun d’entre nous. Chaque juif est en capacité d’un attachement à D mais avec des forces qui lui sont propres.
De surcroît ces forces sont cachées aux yeux des hommes, seul D est capable d’apprécier, de connaître le Daat de tel ou tel ! C’est pourquoi il est dit : ” Ce qui est caché appartient à D…”, sous entendu la qualité de l’amour et de la crainte de chacun d’entre nous n’est connue que de D. Exprimé d’une manière imagée ce n’est pas la barbe ni le chapeau qui prouvent que l’amour et la crainte de celui-ci est plus fort que tel autre qui est d’une apparence plus moderne.
En revanche “L’aspect dévoilé appartient aux hommes..”. Ce que le Tanya traduit par les mitsvot actées. A ce niveau ainsi que nous l’avons dit plus haut la demande est identique pour tous. Nous tous sommes astreints à la même Torah, aux même lois, au même Choulkhan Aroukh.
Le texte apporte enfin une dernière précision qui souligne qu’il y a un amour inné commun chez chacun d’entre nous. Ce dernier englobe les deux autres ; l’amour éternel et le grand amour.. C’est un héritage que l’on pourrait qualifier de “chromosomique” qui vient en droite ligne de nos Patriarches.

Cours du Rav Yossef David Cohen résumé par Méir Amzelek,

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