“AYONS PITIE DE NOTRE NECHAMAH”TANYA CHAP 45 (1éPARTIE) 5’10

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Il est un chemin droit, direct devant tout HOMME [ICH].
Il y a 4 expressions qui désignent l’homme (cf Hayom yom) : ICH le désigne sous sous l’aspect des midot-les émotions ; ADAM c’est l’intellectuel : GEVER c’est celui qui surmonte Enoch; enfin ENOCH représente l’homme faible). Ce qui induit que Gever peut transformer son côté Enoch et devenir tant ICH qu’ADAM, il possède potentiellement les deux niveaux !!.
Tout un chacun qui veut réveiller ses midot a en face de lui une voie directe toute tracée qui est la voie de Rah’amim : la miséricorde. Pourquoi ? Simplement parce que la droite c ‘est l’amour, la gauche c’est la crainte. La miséricorde est la conjugaison des deux.
Cela se déduit du fait que Ra’hamim a pour valeur numérique 208 qui est l’addition de la guématria d’Abraham et de Itsh’ak. C’est la conjugaison des 2 qui donne la qualité de Yaacov qui symbolise la voie du milieu, celle de la miséricorde justement.
Yaacov prouve à maintes reprises qu’il symbolise la miséricorde.
C’est la rencontre avec Rah’el où des larmes lui montent aux yeux parce qu’à ce moment il voit qu’il ne sera pas enterré avec elle ; c’est la rencontre avec Esav où il réussit à éveiller la compassion, la miséricorde chez son frère ; ce sont les moutons qui étaient l’objet de son attention quotidienne plus que les autres patriarches…
Mais revenons à notre texte. Arriver à l’amour et la crainte par l’attribut de miséricorde c’est justement l’objet de ce chapitre. Il s’agit d’éveiller la miséricorde de D sur l’étincelle divine qui anime notre âme. Celle-ci possède en effet 5 niveaux : Néfech, Roua’h, Néchamah, H’aya et enfin Yehida. C’est ce dernier niveau qui est véritablement l’ essence de l’âme à proprement parler. Les 4 niveaux inférieurs ne sont en réalité que les vêtements !
C’est en méditant avec Daat, en cherchant profondément à percevoir, au fait que cette étincelle de Divinité a chuté des cimes les plus élevées jusque dans les tréfonds de ce monde bassement matériel et grossier. C’est cette prise de conscience qui réveille notre miséricorde envers cette nous mêmes, mais aussi et surtout envers cette étincelle de Divinité qui nous accompagne dans les méandres de ce monde qui est grossier eu égard à la Chéh’inah.
Dans le traité BRAKHOT à la page 33 il est stipulé qu’envers celui qui n’a pas de Daat il est interdit d’avoir de la miséricorde. Ceci induit que Daat et miséricorde sont étroitement liés. C’est la raison pour laquelle ce Daat est nécessaire afin d’éveiller la pitié envers son âme, et de ce fait régénérer l’amour et la crainte qui y sont attachés.

Cours du Rav Yossef David Cohen résumé par Méir Amzelek,

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