TANYA CHAAR HAYIHOUD VEHAEMOUNAH CHAP 7(11e PARTIE)”COMBINAISONS CODES GUEMATRIYA” RAV YD COHEN

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Résumé de Tanya par Mordekhay Dorfmann

TANYA CHAAR HAYIHOUD VEHAEMOUNAH CHAP 7 (11ePARTIE): Combinaisons, codes, guematriya

Nous avions vu que la parole de D’ est tellement forte que sans un « tsimtsoum » (contraction) elle n’aurait pas laissée de place au monde. En effet même les « middot » (attributs) de D’ qui ont pour origine étymologique le mot « midda » (mesure) ne sont limitées que par rapport à l’essence de D’, pas par rapport au monde.
A l’origine nous avons les 10 paroles créatrices puis grâce à 3 grandes catégories de contractions des mondes limités vont pouvoir exister. Le Baal Hatanya nous les présentent par ordre décroissant de force du « tsimsoum ».
« Tsiroufim » (combinaisons) : le fait par exemple que les 3 lettres « aleph » « vav » « rech » soient combinées dans cet ordre pour former le mot « or » (lumière) ,mot présent dans les 10 paroles, est déjà un premier niveau de contraction par rapports aux lettres en elle mêmes. Initialement ces combinaisons forment les grandes catégories de créatures tel le végétal, le minéral etc… Ensuite vient un deuxième niveau, les « tsiroufe tsiroufeem » (combinaisons de combinaisons) c’est-à-dire des lettres présentent dans les 10 paroles mais constituer avec ces dernières d’autres mots qui étaient absents initialement. C’est l’image du soleil qui passe par une fenêtre puis par un rideau etc… On est toujours face à la lumière du soleil mais elle va diminuer en qualité ou en quantité à mesure qu’on ajoute des écrans.
« H’iloufim / Tmourot » (2 type de codes : substituions et permutations) : l’exemple de code souvent ramené est « l’atbach » à savoir prendre une lettre de l’alphabet et lui faire correspondre la lettre miroir en partant de la fin. On remplacera le « aleph » par un « tav », le « beth » par un « shine » etc… Cette fois c’est bien la lumière qui change à l’exemple de la lune qui n’a pas de rayonnement propre mais qui reçoit du soleil, renvoyant ensuite une lumière blanche et froide bien différente de sa source. On descend donc encore plus dans des détails de la création avec une contraction plus forte que dans les combinaisons.
« Guematriaot » (valeur numérique des mots) : Si on prend par exemple le mot « or » qui a pour valeur numérique 207 (« aleph » = 1 + « vav » = 6 + « rech » = 200) on va pouvoir lui associer d’autres mots dont la valeur est aussi 207. Cet aspect est très extérieur et réducteur. Le tsimtsoum est donc encore plus fort et le lien est le plus réduit qui soit.

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